L’histoire de la Volaille de Bresse commence à l’époque romaine, 400 ans avant Jésus-Christ. Les envahisseurs ont la riche idée de se déplacer avec leurs cheptels. Les races locales – la Noire de Louhans, la Grise de Bourg-en-Bresse, la Blanche de Bény – en assimilent les meilleurs apports.
Il faut attendre 1591 pour entendre parler pour la première fois de la volaille de Bresse. Dans les registre de Bourg-en-Bresse les habitants de la ville offrent 2 douzaines de volailles grasses au marquis de Treffort qui a chassé les troupes savoyardes. Déjà la volaille de Bresse est une offrande, un cadeau raffiné.
Le roi Henri IV aurait séjourné en Bresse et séduit par la saveur de la volaille qu’on lui servit il fit vœu que toujours son peuple « puisse mettre la poule au pot. » Aujourd’hui encore l’incertitude plane sur cet épisode de l’histoire de France !
C’est en 1825 que Brillat Savarin dans son livre « La physiologie du goût » classe la volaille de Bresse au premier rang et lui donne ce nom « Reine des volailles, volaille des rois »
Quelques concours plus tard et le chemin de fer permettant de faire connaître la Volaille de Bresse dans toutes les capitales européennes.
Objet de toutes les convoitises la Volaille de Bresse doit être protégée. Un territoire est délimité et toute la filière professionnelle se réunit au sein du Comité Interprofessionnel de la Volaille de Bresse (CIVB).
Et le 1er Août 1957 l’Assemblée Nationale vote l’attribution de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) pour la volaille de Bresse et en 1976 pour la Dinde de Bresse. Celle-ci devient AOP (Appellation d’Origine Protégée).
Consommateur, gourmet, élève d’école hôtelière, journaliste : en dégustant une volaille de Bresse, vous prenez part à cette histoire….
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